Des récentes recherches montrent que rester se reposer tranquillement sur son canapé n'est peut-être pas aussi bénéfique qu'on le pensait, à première vue.

L'épuisement professionnel est en hausse et les statistiques sont surprenantes. Selon un récent sondage auprès de 1 000 répondants, 77 % ont déjà subi un épuisement professionnel dans leur vie active, 91 % disent que ce stress ingérable a un impact sur la qualité de leur travail et 83 % déclarent que l'épuisement professionnel peut être même nocif dans leur relations personnelles.

Mais le burn-out est-il vraiment légitime ? La réponse est oui!
Ce terme a été inventé dans les années 1970, lorsque le psychologue Herbert Freudenberger l'a utilisé pour décrire un état d'épuisement professionnel. En 2003, c'était officiellement reconnu comme un symptôme, et en 2019 le burnout est devenu un diagnostic médical légitime selon l'Organisation mondiale de la santé.

Bien que l'épuisement professionnel soit généralement lié au stress du travail, il ne se limite pas aux personnes occupant des postes professionnels. Le burn-out peut frapper toute personne qui donne passionnément beaucoup d'énergie à des domaines spécifiques de la vie, jongle avec un horaire chargé et s'engage à se surmener. Cela peut conduire à un épuisement mental chronique qui peut entraîner des symptômes d'épuisement professionnel tels que : se sentir fatigué pendant de longues périodes, se sentir dépassé, impuissant ou vaincu, le doute de soi, une vision cynique des choses, la solitude et la procrastination.

La meilleure façon de lutter contre les symptômes du burn-out.

Vous pourriez penser que vous retirer dans votre canapé et vous blottir devant la télévision est la meilleure façon de gérer le stress de l'épuisement professionnel, mais une étude récente a rejeté cette option et a mis en évidence un bien meilleur remède...l'exercice physique !!!

Les découvertes sont venues après que les scientifiques aient poussé des adultes en bonne santé au point d'épuisement mental, puis testé trois méthodes de récupération :
- une séance de cardio de 30 minutes (en l'occurrence du vélo en salle)
- 30 minutes d'étirements
- regarder une sitcom de 30 minutes.

Résultat : Le cardio était clairement gagnant, les personnes épuisées mentalement ont bénéficié d'une récupération significativement meilleure pour la flexibilité cognitive, l'humeur, la fatigue, la capacité cognitive auto-perçue et la motivation - et il n'a fallu pour ça qu'une seule séance de Biking de 30 minutes.

Une étude antérieure a également identifié les entraînements aérobiques comme la formule parfaite pour stimuler l'humeur. Ces chercheurs ont découvert que quatre séances de cyclisme en salle par semaine peuvent aider à débloquer des avantages psychologiques durables tels que la réduction des sentiments de dépression et d'hostilité.

Une autre étude impliquant des infirmières (une profession avec niveaux élevés d'épuisement professionnel) ont montré que ceux qui ont commencé un programme de 12 semaines d'entraînement de 60 minutes, trois fois par semaine ressentaient moins de stress professionnel que ceux qui ne faisaient pas d'exercice. Lorsque les infirmières ont arrêté les exercice régulier, la diminution du niveau de stress s'est également arrêtée.

La neuroscientifique canadienne Dr Jennifer Heisz explique que l'exercice modifie le cerveau de diverses manières avec des moyens puissants. "Un élément clé est que l'exercice augmente le facteur neurotrophique dérivé du cerveau (Brain-Derived Neurotrophic Factor, aussi connu sous le nom de BDNF)...Cela agit comme un engrais pour développer de nouvelles cellules cérébrales et aider nos cellules cérébrales existantes à fonctionner de manière optimale."

Un entraînement plus intense = des bénéfices plus intenses?

Selon Heisz, chaque entraînement a le potentiel de réinitialiser votre cerveau en lui insufflant toutes les neurochimiques dont il a besoin pour prospérer, mais c'est l'entraînement par intervalles à haute intensité qui offre le plus puissantes récompenses neurologiques. "Ce qui rend le HIIT si spécial, c'est que les intervalles difficiles vous poussent au-dessus votre seuil anaérobie et le lactate s'accumulent.

Elle explique que le lactate est l'un des plus importants promoteurs de la neuroplasticité, qui est la capacité du cerveau à s'adapter, à fonctionner de manière optimale et gérer efficacement le changement.

Cet article a été initialement publié sur lesmills.com.